Cacahuète
Boucle tordue, fermée
C'est un huit
Une farce
Un petit poisson
locataire pour lequel je vide des boîtes de sardines
(Il m'aura fallu tant de temps pour apprendre à me gaver de petits poissons de haute mer,
de bananes, de citrons... dans de telles circonstances).
Huit petites mailles
Quatre fois
Sur quatre aiguilles
Numéro deux
C'est pas bien gros
C'est pour l'automne
Le temps des fruits
Des fruits bien mûrs
Notre ultime petit
(Monsieur mon Fournisseur a pris sa décision!)
Des chaussettes bariolées
Oui
Envie aussi
De lui en faire
Des noires
Des grises
Et
Faut-il le dire?
Des Framboise
La Couleur
Une boucle se boucle
Pour moi qui avais bien cru
en rester à Sept
Chiffre superbe
Irréductible
Mais qui - on le constate - se complète
parfois en huit
L'année du huit
J'en aurai cinq fois huit
Jetterai-je
aux orties
- enfin -
ce malaise
ce renoncement
cette négation
de ce que je ressens,
cet élan
vers la couleur
à laquelle je souhaitais
consacrer mon âme
et mon temps à 18 ans?
A force de côtoyer
des personnes
douées de l'intelligence du coeur,
personnes qui voient
et qui parlent
juste
et chaudement
me voilà en dedans
- comme un huit -
toute retournée
retrouvée
rassemblée
Dieu qu'il faut du temps
pour distinguer ce qui est raisonnable
de ce qui ne l'est pas
et être
- enfin -
ici et maintenant
et pas hier, pas demain,
ou là où l'on croirait qu'il est bon que je sois.
Dieu qu'il faut du temps
pour s'entendre avec soi,
se parler, s'écouter et vraiment s'aimer.
Sunday, March 30, 2008
Sunday, March 23, 2008
Involution
Comme juste après une naissance
je suis convalescente
je me resserre
me contracte
je retrouve ma place
bien au chaud
entre deux petits
la nuit
tout contre moi serrés
je reprends des forces
comme après une tempête
qui aurait pris quinze ans
à dire "au fait, je m'appelle Dépression, et toi?"
je la salue qui devient petit vent
et nous perturbe encore
juste pour dire encore un peu son nom.
Et moi, quel est mon nom?
Encore à inventer.
Nouvelle peau, nouvelle vie...
Plus centrée
Moins bavarde
Je trouve la terre ferme
Assez confortable
Au final
Elle m'accueille
Elle nous prend
Toi et moi
Un pied devant l'autre
C'était avant
C'est maintenant
Pourvu qu'on danse
je suis convalescente
je me resserre
me contracte
je retrouve ma place
bien au chaud
entre deux petits
la nuit
tout contre moi serrés
je reprends des forces
comme après une tempête
qui aurait pris quinze ans
à dire "au fait, je m'appelle Dépression, et toi?"
je la salue qui devient petit vent
et nous perturbe encore
juste pour dire encore un peu son nom.
Et moi, quel est mon nom?
Encore à inventer.
Nouvelle peau, nouvelle vie...
Plus centrée
Moins bavarde
Je trouve la terre ferme
Assez confortable
Au final
Elle m'accueille
Elle nous prend
Toi et moi
Un pied devant l'autre
C'était avant
C'est maintenant
Pourvu qu'on danse
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