a refait la déco d'un meuble
au feutre rose
ce matin
elle
s'endort doucement au sein
elle
est un peu chaude
elle
est douce
elle
dit plein de petits mots
depuis quelques jours
elle
porte des chaussures
maintenant
elle
a de grands yeux bleus
elle
me tend un sling
quand elle veut que je la porte
elle
a arraché des photos de ses frères
dans un album photo aujourd'hui
(et sa soeur a demandé
pourquoi
une autre qu'elle portait
SON maillot de bain
sur l'une des photos)
elle
recommence
à sa façon
ce qu'ils ont fait
chacun
elle
porte les vêtements
qu'ils ont portés avant son arrivée
elle
aussi
me dira merde un jour
et
me prendra dans ses bras
le lendemain
Friday, March 26, 2010
Tuesday, March 23, 2010
parce que
c'est fini
commence
autre chose
qui n'est pas défini
pas connu
pas vécu avant
l'amitié
avec un ex
une complicité
quelque chose
que je vois
très peu
autour de moi
quelque chose
qui touche
et qui vous laisse
libre
vous
renforce
comme vous
ne l'auriez
jamais
imaginé
commence
autre chose
qui n'est pas défini
pas connu
pas vécu avant
l'amitié
avec un ex
une complicité
quelque chose
que je vois
très peu
autour de moi
quelque chose
qui touche
et qui vous laisse
libre
vous
renforce
comme vous
ne l'auriez
jamais
imaginé
Monday, March 22, 2010
petite
fenêtre
s'ouvre
sur l'écran
que je squatte
je suis
momentanément
sans ordinateur
portable
fixe
sans lit fixe
aussi
sans
grand chose
de fixe
à part
une tribu
d'enfants
en co-gérance
avec un pote
d'anciennes
amies
éparses
rééparpillées
mélangées
égarées
et re-retrouvées
de nouvelles
qui me viennent
et qui
étrangement
s'intéressent
tout autant
aux couleurs
qu'aux bébés
+ des fous
surréalistes
qui m'ont ouvert
leur porte
oui
je dois être geek
mes fils me l'ont dit
oui mais
j'arrive encore
à écrire à la main
et à peindre des deux
la gauche manie
encore le pinceau
il ne faudrait pas croire
que le corps
oublie vite
même quand il est
"forcé" d'oublier
ce qu'il sait
coup de fil
de mon éditeur
ça me fait bizarre
le monde extérieur
existe donc encore
et il semble vouloir
de ces mots que j'écris
dans un cadre précis
(et si je sors du cadre ?)
s'ouvre
sur l'écran
que je squatte
je suis
momentanément
sans ordinateur
portable
fixe
sans lit fixe
aussi
sans
grand chose
de fixe
à part
une tribu
d'enfants
en co-gérance
avec un pote
d'anciennes
amies
éparses
rééparpillées
mélangées
égarées
et re-retrouvées
de nouvelles
qui me viennent
et qui
étrangement
s'intéressent
tout autant
aux couleurs
qu'aux bébés
+ des fous
surréalistes
qui m'ont ouvert
leur porte
oui
je dois être geek
mes fils me l'ont dit
oui mais
j'arrive encore
à écrire à la main
et à peindre des deux
la gauche manie
encore le pinceau
il ne faudrait pas croire
que le corps
oublie vite
même quand il est
"forcé" d'oublier
ce qu'il sait
coup de fil
de mon éditeur
ça me fait bizarre
le monde extérieur
existe donc encore
et il semble vouloir
de ces mots que j'écris
dans un cadre précis
(et si je sors du cadre ?)
Friday, March 19, 2010
là
où je suis
ce soir
je tiens
tout contre moi
une petite fille
fatiguée
d'avoir tant marché
d'avoir découvert
la ville
sous un nouvel angle
peut-être
et puis
d'être tombée
ça fait mal
de tomber
de saigner
il faut
énormément
de câlins après
pour contrebalancer
des heures passées
entre le jeu
les pleurs
et l'endormissement
qui se profile enfin
tandis que j'écris là
c'est un chemin
c'est une aventure
que d'arpenter la ville
avec ses frères, sa soeur
quand on a 17 mois et quelque
elle aime marcher
sur les quais
en tenant dans chaque main
une autre main
qu'elle serre bien fort
pour sentir
je suppose
un appui
un soutien
elle n'a pas de mots
mais des pleurs
des sourires
et
deux yeux immenses
(qui seraient impossibles
à refaire
si on le voulait)
on ne les refera pas
mon unique de plus
ma huitième
celle qui vient après tous
et qui enfin s'agrippe
contre moi
comme un chef
mon bébé pas du tout évident à porter
ma jolie leçon
mon parasite ami
ma Lucie
ce soir
je tiens
tout contre moi
une petite fille
fatiguée
d'avoir tant marché
d'avoir découvert
la ville
sous un nouvel angle
peut-être
et puis
d'être tombée
ça fait mal
de tomber
de saigner
il faut
énormément
de câlins après
pour contrebalancer
des heures passées
entre le jeu
les pleurs
et l'endormissement
qui se profile enfin
tandis que j'écris là
c'est un chemin
c'est une aventure
que d'arpenter la ville
avec ses frères, sa soeur
quand on a 17 mois et quelque
elle aime marcher
sur les quais
en tenant dans chaque main
une autre main
qu'elle serre bien fort
pour sentir
je suppose
un appui
un soutien
elle n'a pas de mots
mais des pleurs
des sourires
et
deux yeux immenses
(qui seraient impossibles
à refaire
si on le voulait)
on ne les refera pas
mon unique de plus
ma huitième
celle qui vient après tous
et qui enfin s'agrippe
contre moi
comme un chef
mon bébé pas du tout évident à porter
ma jolie leçon
mon parasite ami
ma Lucie
Tuesday, March 16, 2010
légère
malgré le poids
légère
grâce à la lumière
légère
malgré
les refus
légère
grâce à ce qui s'offre
légère
grâce à ce poème
que j'écoute
à mes enfants qui jouent
et découvrent
les choses
découvrent la paix
de façon étonnante
légère
parce que
peut-être
je ne sais plus
comment faire autrement
j'ai un peu désappris
la lourdeur
ces derniers temps
les contretemps
ne m'atteignent pas longtemps
ils glissent
et je vole
je ne suis plus là
je suis déjà partie
ailleurs
là et là
jamais triste longtemps
c'était vrai avant
c'est pire maintenant
légère
grâce à la lumière
légère
malgré
les refus
légère
grâce à ce qui s'offre
légère
grâce à ce poème
que j'écoute
à mes enfants qui jouent
et découvrent
les choses
découvrent la paix
de façon étonnante
légère
parce que
peut-être
je ne sais plus
comment faire autrement
j'ai un peu désappris
la lourdeur
ces derniers temps
les contretemps
ne m'atteignent pas longtemps
ils glissent
et je vole
je ne suis plus là
je suis déjà partie
ailleurs
là et là
jamais triste longtemps
c'était vrai avant
c'est pire maintenant
Monday, March 08, 2010
pendant les travaux
le spectacle continue
la vie
tout ça
je ne peux pas t'écouter
te répondre
te soutenir
tu ne veux pas me surcharger
et trouves
une autre oreille
un autre coeur
pour t'écouter
pour te tenir la main
alors que tu passes
toi-même
un gué pas gai
moi qui suis pourtant sensée t'accompagner
et moi
je fais pareil...
c'est l'intérim
tournant
de l'écoute
entre amis
en fonction
de nos possibilités
de nos pattes cassées
et de ce qui implose
sous nos pas fatigués
la vie
tout ça
je ne peux pas t'écouter
te répondre
te soutenir
tu ne veux pas me surcharger
et trouves
une autre oreille
un autre coeur
pour t'écouter
pour te tenir la main
alors que tu passes
toi-même
un gué pas gai
moi qui suis pourtant sensée t'accompagner
et moi
je fais pareil...
c'est l'intérim
tournant
de l'écoute
entre amis
en fonction
de nos possibilités
de nos pattes cassées
et de ce qui implose
sous nos pas fatigués
Friday, March 05, 2010
presque vide

le nouveau pot de confiture
aux abricots
bio
s'est égaré
sur ma petite
et
avant d'aller
prendre un bain
avec elle
- si eau chaude nous avons -
je relèche soigneusement
la confiture
qu'elle a étalée
sur ses joues
ses mains
ses doigts
elle rit
recule
revient
éclate encore de rire
la confiture est bonne
et ma petite aussi
elle vient
repart
partage
avec moi
une tisane
où va-t-elle, celle-là?
où elle veut...
c'est elle qui verra
elle ne dit pas encore
"je veux aller à l'école de Pauline"
comme sa soeur de 4 ans
une école où on peint
où on peut aller
fringué comme on veut
sans se faire jeter
où les heures de colle
n'existent pas
c'est plutôt pas mal
c'est une école
pour les décalés par nature
pas besoin de programmes pédagogiques
alternatifs ronflants pour ça
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