photo Sandrine Fraikin
"La sensualité ne s'altère pas : elle peut être bâillonnée,
mise au secret,
mais sa force est d'être toujours indemne". (p. 33)
"le fait d'avoir été peu ou mal touché
dans nos vies
peut être une chance
car ces manques sont capables,
à l'âge de la conscience,
d'amorcer le besoin impérieux
de bien l'être." (p.35)
"Un corps ne devrait pas s'ennuyer.
Si parler pour ne rien dire
me semble être une insulte au silence,
toucher avec des mains vides
est de l'ordre du mépris". (p. 37)
"toucher, entre autre, c'est respecter,
écouter et accompagner sans juger". (p. 53)
"Le toucher peut être le témoin extérieur de notre créativité intérieure." (p. 68)
"Le risque du direct a sa place dans le massage.
D'ailleurs c'est à ce prix qu'il reste vivant." (p. 70)
"Il y a une demande de réconciliation dans l'air,
un désir de se retrouver, de se rassurer." (p.88)
"c'est comme rentrer à la maison,
chez ce qui est véritablement nous." (p.102)
"Nos yeux doivent être grands ouverts
pour que nos mains s'ouvrent également." (p.114)
"si les acteurs sont les mêmes,
l'histoire racontée
est chaque fois une histoire nouvelle." (p.115)
extraits de La sensualité du toucher, de Christian Hiéronimus, Le Souffle d'Or, 2005.
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