depuis le temps
que je sentais
sur moi
peser
sans que cela soit dit
le risque
de me rendre coupable
de rendre malheureuse
une personne qui avait
tellement voulu
- m'a-t-elle dit -
ma naissance
j'ai porté
pendant quarante ans
le poids
du risque
que la vie quotidienne
comporte
de rendre
malheureux
un parent
qui demande
d'une façon embrouillée
quelque chose
d'impossible
à une personne
qu'il déclare aimer
mais qu'il ne voit même pas
qu'il regarde en vitesse
car
la vie est tellement pleine de responsabilités
la vie est tellement triste que
son enfant devient invisible
et lui fait un affront
d'oser être
qui il est
après avoir porté
ce fardeau
voilà
je l'ai posé
je ne sais
finalement
pas
si la personne susdite
est enfin
heureuse?
malheureuse?
de ce pas que j'ai pris
je crois que
tout le temps
que j'ai porté cela
elle m'a fait sentir
que je ne la satisfaisais pas
que je la satisferais jamais
elle en était persuadée
j'espère qu'elle est enfin contente
que j'aie donné confirmation à ce
sentiment
indubitable
last but not least
que
moi aussi
je serais une traître
et que je ne me montrerais pas à la hauteur
de ce défi
de malade
et
c'est vrai
je préfère
me choisir mes défis
mes folies
à chacun la sienne!
n'aimant pas les règles du jeu
décrit plus haut
je préfère
de loin
et
puisqu'il me faut
(que c'est bête!)
choisir
vivre
volontairement
liée
à quelqu'un
qui me laisse pleinement libre
et aime tout particulièrement
lorsque ça
bouge
bouge
bouge
Monday, November 10, 2008
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1 comment:
loin d'être fait pour moi... j'ai encore du chemin à parcourir pour laisser derrière moi cette douleur sourde et pourtant tellement présente
, cette culpabilité dont j'aimerai me débarrasser comme d'un vieux mouchoir usé mais j'apprend doucement et déjà une chose me rend fier : je ne serai pas comme lui, jamais !
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