Wednesday, September 30, 2009

une demie

heure
sur la journée
saisie
ici ou là
le matin
lorsque les autres enfants dorment
le soir
peu importe en fait !

une tout petite demie heure
pour sacrifier
au rituel
des examens
qui auront lieu
dans quelques mois

(j'aimerais mieux
faire
de l'unschooling total
mais
en Belgique
les enfants
ne peuvent s'instruire
en famille
en bénéficiant d'un réel choix
au niveau pédagogique

le fait qu'il y ait des examens
- rien que cela -
fait perdre du temps aux enfants
et nuit fondamentalement
à leur confiance en eux
et à leur apprentissage

l'apprentissage
dirigé
par l'enfant
les questions qu'il se pose
absolument
ce n'est pas reconnu
par les autorités
qui dit haut et fort
que les parents
bénéficient
d'une totale liberté
des modes d'apprentissages

c'est oublier
que ce n'est pas l'adulte qui instruit
mais l'enfant qui s'instruit

comme ce n'est pas
le gynécologue
ou la sage-femme
qui accouche
c'est la femme qui accouche

alors
je fais un mix
(hélas !)

je pars d'une question posée
la veille
on démarre un bouquin
sur l'évolution des espèces
avec Justin

on discute
du sens de la vie
de la naissance
de la mort
avec Nicolas

et on fait un peu de maths
- ils aiment ça ! - )

2 comments:

Cécile said...

Te dire que je t'admire risque de t'énerver... pourtant, je t'admire d'avoir fait ce choix, de l'assumer, de prendre du temps pour chacun... Je sais que l'école ne les rend pas heureux, mais je ne me sens pas capable de les aider à s'instruire ici et autrement... La voix de l'éducation reçue est toujours plus forte que celle de la petite fille que j'étais et qui n'aimais pas du tout, du tout, l'école... et qui n'y a pas fait grand chose, d'ailleurs, à part rêver et être amoureuse (remarque, c'est déjà un beau programme en soi, non ??!!)

Ingrid van den Peereboom said...

J'accepte ton message. (!) Personnellement, on m'a trop fait le chantage de l'affection conditionnée aux résultats (scolaires et autres). A en vômir. Je cherche autre chose.
Et puis, je côtoie depuis 15 ans des gens qui instruisent leurs enfants en famille, et la maladie m'a gagnée, je crois... Tout simplement !
Ca fait encore peur au père de mes enfants, et mon fils aîné déteste que les plus jeunes fassent l'école à la maison. Il a un parcours classique.
Je désire que mes enfants soient heureux maintenant. Pas toujours plus tard, après avoir faitr ceci cela. On remet toujours les bonnes choses à plus tard et on se coupe de soi.
Oui, à l'école, on est amoureux, quelquefois. C'est pas désagréable!